Gare à toit.
Je marche droit devant
À cloche pied sur les traverses du chemin,
Sous le ciel sans voix.
Sur le quai désert le banc est vide
Dans le soupirail sous la voie, des gouttes.
Fond sonore : le battement rapide d'un cœur que relaye le martèlement d'un essieu de métal sur les rails.
Ambiance visuelle : perspective de lignes, rails, fils, tubes, gardes-fou, se rejoignent au fond du champ,la brume est omniprésente.
Le personnage principal est à peine évoqué, on voit par intermittences le bout de ses chaussures poussiéreuses, un lacet est défait.
Décor : un vide calculé presque artificiel si ce n'est un sac à dos usé dont les couleurs délavées s'effacent sur le béton. Il est posé contre le mur de la gare sous l'horloge arrêtée.
Situation : historiquement nous n'avons pas de doute, un graff barbouille la porte ouverte de la gare. Le nom du lieu est illisible ça pourrait être partout et nulle part.
PF le 1 mars 2032