Mimétisme chez les végétaux.
Cherchez l'erreur .
Dans ce plant de fraisier s'est « cachée» une intruse.
C'est le moment de nettoyer, tailler, éclaircir, désherber les fraisiers.
Chaque année au pied des fraisiers poussent chez moi des plants d’alchémille vulgaire.
Autant j'aime l’alchémille de montagne avec son liseré argenté, au départ de bonne heure en général une goutte de rosée s'est déposé dans le creux de la feuille, cela faisait le bonheur des alchimistes, autant quand il s'agit de désherber les fraisiers, l’alchémille est un vrai calvaire. Une autre aussi lui ressemble la potentille tormentille.
Non seulement elle fait des stolons comme les fraises, mais sa feuille est presque identique à celle du fraisier !
Je pose la question au botaniste :
« Les végétaux sont-ils capables de mimétisme ? »
Je sais, en écoutant « Sur les épaules de Darwin » de Jean Claude Ameisen , que les orchidées imitent les insectes mâles ou femelles qui les pollinisent, imitent une odeur, certaines autres, comme des acacias synthétisent un parfum, une phéromone dans le but de tuer, d'éloigner les prédateurs, mais dans le cas de des alchémilles, il s'agit de camouflage.
Ne serait-ce pas plutôt ma hâte lors de désherbages antécédents?
Voici l'adventice en question.