Ne m'appelles plus jamais : « Mon Canard ! »
Sans copain, un matin,
Planqué dans un coin du jardin
Coin-coin le coquin
Faisait le malin,
Sans besoin d'une main, d'un câlin
Enfin : (deux points) partit loin.
Dans le noir du soir, le renard bavard
Lui raconta cette sombre histoire.
« Il était une fois un petit canard
Tout juste sorti de l’œuf
Seul s'en alla pour aller voir
Curieux de son œil neuf
Le monde, la forêt, la foire.
Poules, pigeons, dindons et bœuf... »
Vous n'allez pas me croire,
Le renard était veuf,
Il l'invita au bar pour aller boire,
Et voir sur un coup de bluff
Un grimoire posé sur le comptoir,
Dont la couverture d'étoffe
Augurait d'une vieille histoire de mémoire
Qui se termine en catastrophe.
Pour faire court ; des mangeoires, des poires,
Des écumoires, des passoires... en deux strophes :
Il lui parla miroir, accessoire et rôtissoire
Et l'emmena dans sa teuf-teuf.
PF le 27 avril 2014.