Une pause s'impose.
Ce sont des larmes
Qui du ciel coulent en brumes.
sur le front du jardinier.
Sous le charme
La terre transpire et fume
D'un hiver printanier.
Le froid te désarme
Prends garde, tu t'enrhumes
La sueur essuyée.
Ainsi va ton temps au grès du vent.
Sur les genoux, ton corps se repose.
Tes mains engourdies et calleuses
Sur un clavier ou une corde se posent
Pour dire quoi, à qui ? Attends
Un peu tes heures heureuses,
Le chant de ton âme d'enfant,
Une musique, un mot, une berceuse.
PF le 16 mai 2015