Tour Percée, Chartreuse, retouvailles

La Tour Percée II, Chartreuse, Col de Marcieu

Samedi 27 septembre 2008

Carte IGN 25 000 Massif de Chartreuse Sud 3334 OT

Dénivelé 800m

                 

Le matin était un peu brumeux quand on s’est garé au Col de Marcieu. Je ne vous décrirai pas par le détail le topo pour la « Tour Percée », je l’ai déjà fait dans une page antérieure, d’autres  y ont mis détails et carte. C’est une course de l’Amitié, une course que l’on partage avec ceux qui nous sont chers, sans soucis d’exploit ou de compétition.

Inscrit à « Copains d’avant » petits à petit des anciens liens se sont tissés, et c’est avec mon ancien professeur de Physique-Chimie de lycée que nous montons à la Tour. Michel et Marie-Claude une amie montagnarde, n’avaient pas fait d’escalade depuis quelques temps mais ils ont franchi « les doigts dans le nez  » comme on dit les 4 à 5 mètres de III au fond du couloir à droite.

 

  Les brumes matinales

se sont dissipées, une mer de nuage majestueuse s’étendait à nos pieds d’où émergeait Belledonne, les Sept-Laux. Dans le bois en montant, les feuilles commencent leur mutation automnale avec ce septembre froid et pluvieux, et quelques lactaires délicieux au lait orangé (le lactaire sanguin à un lait plus rouge).

La Tour Percée nous apparaît au dernier moment de notre progression dans la pente herbeuse, au travers de la double lucarne, le Mont Blanc au nord trône de sa blancheur lointaine. Il ya toujours un battement de cœur quand on arrive là, c’est la magie de la montagne, de ses paysages hors du temps. Un petit groupe qui vient ensuite  est carrément exalté, les filles sautent à pieds joints et poussent des cris de joie !.Ca change des 100 ou 200 personnes qu’on aurait pu croiser à la Dent de Crolles

Vers le sud, les cirques et pentes de l’Aulp du Seuil se chauffent au soleil comme nous. La dernière fois avec Emma et Sébastien, nous étions en polaires parkas et bonnets. Sur le retour, j’installe un petit rappel et chacun peut se faire une petite poussée d’adrénaline et  refaire les gestes anciens de nouage de nœud en 8, manœuvre du 8 et rappel.

Retour dans la forêt, pas de chasseurs et pas de chamois non plus, « Rien n’est parfait » comme dit le Renard du « Petit Prince ». La fin de saison plus pauvre en fleurs nous permet de découvrir quand même un lys martagon dans la pelouse des pistes avant le Col de Marcieu.