Le vieux jardin. Démodé,hors du temps, mauvaise herbe et bonheur.
Le vieux jardin, sa chaise en fer
Au pied du magnolia fleuri,
Ouvre sa porte de bois pourri
A l’inconnu qui sait de taire.
Le puits : clos depuis
l’automne,
Trois ou quatre
marches de pierre
Montent et se cachent sous le lierre.
Le ciel est noir, je crois qu’il tonne.
La marmite de vieil émail
Pleine de frêles grêles presles
A l’abri d’un buis éternel
Rouille lentement et
s’écaille.
L’hortensia et ses fleurs fanées,
Raconte que l’été passé,
Le ciel fatigué s’est lassé
Des teintes pâles et surannées.
PF