Sur le Chemin de R.L.Stevenson, sans âne
21 septembre 1878
« Je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour
voyager ; je voyage pour le plaisir du voyage. L’essentiel est de bouger ; d’éprouver d’un peu plus près les nécessités et les aléas de la vie, et de quitter le lit douillet de la
civilisation, et de sentir sous ses pieds le granit terrestre avec, par endroits, le coupant du silex. »
« J’ai cherché l’aventure toute ma vie, une aventure pure et sans passion, comme il advenait aux premiers et héroïques voyageurs ; et être surpris par le matin, dans un coin pris au
hasard à la lisère d’un bois du Gévaudan – incapable de faire la différence entre le nord et le sud, aussi étranger à ce qui m’entourait que le premier homme de la planète, naufragé de
l’intérieur des terres-, c’était voir se réaliser une part de mes rêveries . »
Robert Louis Stevenson
« Voyages avec un âne dans les Cévennes »