La vallée de la Mimente en liberté, Cassagnas. GR pour tous.
Carte 25 000 IGN Corniche des Cévennes 2740 ET
Nous n’avons que 9 jours pour ce périple, Stevenson en a mis 12.
Il y a aussi plusieurs façons de « faire le Stevenson ».
Des agences de voyages parfois s’occupent de tout, gîte et aussi transport des valises. Les gens partent le matin avec leur petit sac du jour, pour trouver le soir au gîte ,habits de rechange, pantoufles et brosse à dent. Ce n’est pas notre cas et j’aime bien un peu de surprise dans nos aventures, même si il faut faire la lessive de chaussettes culotte, slips et chemises tous les 3 jours.
Il y en a aussi qui marcheurs de différents niveaux viennent avec une voiture suiveuse, quand une personne est fatiguée, elle peut faire une partie de l’étape ou prendre un jour de repos. Ce qui est bien, c’est de se sentir libre et de n’avoir à rendre de comptes à personne.

En sortant de Pradelles je me souviens d’une voiture qui s’arrête pour me dire que le « Stevenson » passe en haut du cimetière et non pas en bas comme j’étais en train de la faire sachant que 50 mètres plus loin les 2 chemins se rejoignaient.
Je suis parti d’un énorme fou rire. Et vous aurez compris que je ne suis pas un « Intégriste » du GR. Nous sommes en vacances et comme dit l’autre :
« Ni Dieu, Ni Maître ! »
Il y en a même qui font tamponner un carnet de route. Comme si en montagne quelqu’un au sommet vous donnai un certificat justifiant que vous y êtes monté. Nous sommes vendredi 19 juin 2009 et notre but est de relier Florac à Saint-Germain de Calberte soit 35 km. (Sale affaire !).Mais ce matin au gîte des personnes nous ont dit qu’il existait un car. Alors après avoir pris notre temps pour le petit déjeuner, nous allons à l’ancienne gare et en effet il existe un car qui nous pose sur la N106 en bas de Cassagnas à 16 km. de Florac.



Cela ne nous a pas empêché de voir aussi les bords de la Mimente et le château de St-Julien d’Arpaon, où le GR70 emprunte l’ancienne voie ferrée le long de la Mimente jusqu’à l’ancienne gare qui est devenue
« l’Espace Stevenson » : un gîte.
les crêtes de l'Aigoual en allant à Barre-Des-Cévennes par
la Corniche.
Stevenson aurait pu passer par les crêtes et Barre des Cévennes, le paysage y est sublime, mais, toujours sur les traces des Camisards, Cassagnas lui semble une halte idéale. C’est pour nous l’occasion de lire ses réflexions sur la tolérance, et les religions en général. C’est son humour très moderne qui me touche et qui lui fait prendre de la distance dans ces affaires là .Cassagnas (il semblerai que ce nom vient de Châtaigne castanea, le nom latin du châtaignier) abritait en 1702 des arsenaux dans ses grottes et comme dans notre vieux Vercors et les grottes de la Luire pendant la Résistance, on y soignait les malades et les blessés. Dans le chapitre : « Au cœur de la contrée » il temporise la gravité des événements relatés par ce clin d’œil du mardi 1 octobre 1878.
« A vrai dire, il y a une famille qui n’est pas protestante, non plus que catholique du reste. C’est celle d’un curé en rébellion qui s’est marié avec une institutrice. Et sa conduite, fait à noter, est désapprouvée par les protestants du village. »
Nous n’avons que 9 jours pour ce périple, Stevenson en a mis 12.
Il y a aussi plusieurs façons de « faire le Stevenson ».
Des agences de voyages parfois s’occupent de tout, gîte et aussi transport des valises. Les gens partent le matin avec leur petit sac du jour, pour trouver le soir au gîte ,habits de rechange, pantoufles et brosse à dent. Ce n’est pas notre cas et j’aime bien un peu de surprise dans nos aventures, même si il faut faire la lessive de chaussettes culotte, slips et chemises tous les 3 jours.
Il y en a aussi qui marcheurs de différents niveaux viennent avec une voiture suiveuse, quand une personne est fatiguée, elle peut faire une partie de l’étape ou prendre un jour de repos. Ce qui est bien, c’est de se sentir libre et de n’avoir à rendre de comptes à personne.

En sortant de Pradelles je me souviens d’une voiture qui s’arrête pour me dire que le « Stevenson » passe en haut du cimetière et non pas en bas comme j’étais en train de la faire sachant que 50 mètres plus loin les 2 chemins se rejoignaient.
Je suis parti d’un énorme fou rire. Et vous aurez compris que je ne suis pas un « Intégriste » du GR. Nous sommes en vacances et comme dit l’autre :
« Ni Dieu, Ni Maître ! »
Il y en a même qui font tamponner un carnet de route. Comme si en montagne quelqu’un au sommet vous donnai un certificat justifiant que vous y êtes monté. Nous sommes vendredi 19 juin 2009 et notre but est de relier Florac à Saint-Germain de Calberte soit 35 km. (Sale affaire !).Mais ce matin au gîte des personnes nous ont dit qu’il existait un car. Alors après avoir pris notre temps pour le petit déjeuner, nous allons à l’ancienne gare et en effet il existe un car qui nous pose sur la N106 en bas de Cassagnas à 16 km. de Florac.



Cela ne nous a pas empêché de voir aussi les bords de la Mimente et le château de St-Julien d’Arpaon, où le GR70 emprunte l’ancienne voie ferrée le long de la Mimente jusqu’à l’ancienne gare qui est devenue
« l’Espace Stevenson » : un gîte.

Stevenson aurait pu passer par les crêtes et Barre des Cévennes, le paysage y est sublime, mais, toujours sur les traces des Camisards, Cassagnas lui semble une halte idéale. C’est pour nous l’occasion de lire ses réflexions sur la tolérance, et les religions en général. C’est son humour très moderne qui me touche et qui lui fait prendre de la distance dans ces affaires là .Cassagnas (il semblerai que ce nom vient de Châtaigne castanea, le nom latin du châtaignier) abritait en 1702 des arsenaux dans ses grottes et comme dans notre vieux Vercors et les grottes de la Luire pendant la Résistance, on y soignait les malades et les blessés. Dans le chapitre : « Au cœur de la contrée » il temporise la gravité des événements relatés par ce clin d’œil du mardi 1 octobre 1878.
« A vrai dire, il y a une famille qui n’est pas protestante, non plus que catholique du reste. C’est celle d’un curé en rébellion qui s’est marié avec une institutrice. Et sa conduite, fait à noter, est désapprouvée par les protestants du village. »