Ingrid Caven : Jean-Jacques Schuhl . Rainer Werner Fassbinder entre ombre et lumière.
Pas vraiment une biographie. En effet Schuhl est le mari d’Ingrid et son
« roman » » « Ingrid Caven » a reçu le Goncourt 2000.
Ca peut aussi se lire en écoutant les Rita Mitsouko :
« Le p’tit train s’en va dans la campagne, le p’tit train s’en va en sifflotant » Il y eut d’autres trains sans retour .
Ingrid Caven est né en 1938
Jean-Jacques Schuhl a écrit une bonne partie des paroles de Chambre 1050.
1970- 1972 mariée à Rainer Werner
Fassbinder, dont l’égérie est Hanna Schygulla pendant cette période prolifique et expérimentale du nouveau cinéma allemand. Nous ne verrons jamais le travail de Fassbinder sur Rosa Luxembourg, il
est mort avant.
Ingrid Caven est née à Saarbrück, la ville dont Goethe écrivait en
1770 :
« Cette petite ville résidentielle est un îlot
lumineux bien ciselé dans ce paysage de rocailles et de forêts et de petites collines. Elle donne une image si agréable parce que les maisons, toutes peintes en gris-blanc et de hauteurs
diverses, font une impression variée . »
Le roman déroute parfois, mais on se laisse entraîné dans l’ambiance de cette
époque aux cotés de Bette Davis, d’Yves Saint-Laurent, comme on se laisse entraîné dans un cabaret du Berlin des années 30.
Des ombres passent, Baader, Marlene Diedrich, Jackie K. Jean Seberg, Malraux, Warhol. L’Histoire avec un grand H croise la petite histoire sans
jamais tomber dans le mauvais goût du « people » ni la décadence des ragots.
En fait : c’est une déclaration d’Amour.