Chambaran le plateau. Court historique du camp militaire.
Il a neigé un peu, il fait froid
(-7°).
Les étangs sont pris, mais un petit rayon de soleil perce. Alors autant en profiter avant les chutes importantes qu’annoncent la météo et le ciel.
18 km, 1heure
en prenant des photos
Dénivelée : 150 mètres
Carte IGN 25 000 Beaurepaire 3134 ouest
Bien habillé avec des gants et un bonnet, c’est un bon moment de vélo. Juste histoire de dérouiller les mollets.
Je suis passé sur la D 156a qui traverse la Champ de tir du Camp de Chambarand.
L’occasion de faire un brin
d’histoire.
1900
Aujourd'hui
Le Camp de Chambarand : petit historique
Créer en 1881
La décision a été prise par le Ministère de la Guerre et a été entérinée par le Tribunal de Saint Marcellin le 12 novembre 1881, après l’accord du Colonel Geoffre, directeur de l’Ecole d’Artillerie de Grenoble.
Sa superficie est de 1450 hectares dont 500 en forêt (il va sans dire que c’est une énorme réserve pour la bio-divesité à moins que les oiseaux pendant la couvaison ne soient dérangés par les tirs).
Entouré des communes de Marcilloles, Montfalcon, Viriville, Thodure, Saint Clair sur Galaure, Lentiol, Grand Serre.
Le camp chevauche 2 départements Isère et Drôme.
Altitude 568 mètres.
Il a été crée par le Général de Miribel
dont la statue est devant l’église à Hauterives. Le Camp de Chambaran est surtout un champ de tir de l’école d’Artillerie de Grenoble du 14 ème Corps d’Armée. Actuellement une grande antenne
permet de le repérer de loin.
Les logements avant la première guerre mondiale y sont sommaires et peu confortables.
Le coin est connu des ramasseurs de muguet et de champignons bien que de nombreux panneaux avertissent du danger d’y pénétrer. Il y a toujours des
gens qui aiment vivre dangereusement. (Il peut y avoir des munitions non explosées.)
Anecdote
Il y a quelques années quand les enfants étaient petits, nous élevions des poules, canards, dindons et oies. Nous faisions couver les poules naines ainsi que les canards. Plusieurs fois des couvées n’ont pas éclot. En discutant de ce phénomène avec notre vieille voisine toujours bien renseignée, elle nous a confié :
- « Quand il y a des tirs de canon au camp, ça fait rater les couvées ! ».
En effet les vitres de la maison
tremblent. Les œufs sont agités par les secousses et ne vont pas à terme.
Elle possède d’ailleurs de vieilles photos dans une boite en fer de Biscuits LU.
Je vois que je ne suis pas le premier à faire du vélo sur ces chemins.
J’ai repéré des coins pour venir
cueillir du houx avant Noël. Vers la Croix du Frère Jacques, j’ai vu un renard au loin, il s’est vite enfui et je n’ai pas pu le photographier.
J’ai vu aussi des vaches, un cheval : « Que des choses pas commerciales. »