Févier à trois épines.
Il est curieux de parler d'un arbre alors que les feuilles sont tombées.
J'ai attendu l'automne et qu'une brise légère vienne faire tinter les gousses du trois-épines comme si l'hiver frappait à la porte en faisant vibrer le carillon.
Le févier à trois épines est un arbre classé dans les légumineuses .
Ses voisins de page dans le guide sont :
Acacia
Albizzia
Arbre de Judée
Chicots
Virgiliers
Sophoras
Cytises
Robiniers ou Faux-acacia
Caroubier.
Ses feuilles sont comme celles de l'acacia mais alternes et pennées.
Cet arbre a été importé vers 1700 d'Amérique du Nord dans le but de constituer des haies défensives car sur ses branches et sur le tronc, il possède de vigoureuses épines à trois pointes d’où son nom de trois épines qui peuvent atteindre les 15 centimètres de long.
Il convient bien dans une haie au nord afin de protéger du vent.
Il a des fleurs mâles et des fleurs femelles. Les étés chauds les fleurs femelles forment de longues gousses de près de 30 centimètres parfois plus, qui renferment les graines du genre de celles du caroubier.
C'est à partir de ces graines que j'ai multiplié cet arbre dont « l'Arbre -mère » se trouve dans la Grand-Combe dans la vallée de la Galaure.
Il mesure près de 25 mètres de haut.
Nés de ces graines, 4 à 5 spécimens garnissent une haie au nord, je les taille, mais je laisse partir en tige le trois épines au sud en bordure du terrain afin d'entendre en hiver le vent jouer avec les grelots que sont ses gousses brunes.
Pour en savoir plus... de son nom latin Gleditsia triacanthos L., on peut aussi en parler comme de :
févier d'Amérique,
carouge à miel,
épine du Christ.