Lysimaque rouge ou salicaire.
Voilà encore une « sauvage » qui entre au jardin quand l'été est bien installé : bienvenue.
Une grande hampe florale dressée en épi rose sombre parfois selon le terrain fonçant vers le rouge, le violet.
Ses feuilles opposées sont disposées en croix le long de la tige ( deux d'un côté et plus haut deux à 90° et ainsi de suite, comme chez l'ortie.)
Chez Marine D, « Dans les voiles » la salicaire se glisse aux côtés de la Suzanne à l’œil noir et de la Reine des prés dont j'aime le parfum, l'Oeillet d'Inde fait office de Prince.
La lysimaque porte le nom du médecin grec contemporain d'Alexandre le Grand qui l'a découverte.
Comme elle, la variété dite « commune » plus grande à fleurs jaunes en panicules aime les fossés, les marais et les lieux humides, les sols lourds et azotés.
Les anciens lui donnent des vertus hémostatiques et cicatrisantes. Contre les coups, les piqûres d'abeille ou de guêpe, ils disaient :
« Prendre trois feuilles d'herbes fraîches différentes et frotter avec.»
Est-ce que sur les trois, peut-être au moins une fera l'affaire ?
Ma grand-mère recommandait qu'il y ait toujours au moins une feuille de plantain, reconnaissable en toutes saisons et très commune pour l'avoir sous la main.