Pic de Rochebrune 3320m. Queyras.
Rando jusqu’à la Brèche sud puis des pas de 3c requis.
Départ du Col de l’Izoard 2360m.
Dénivelé : 1019m.+ 79m. au retour.
Carte IGN 25 000 Briançon 3536 OT
Depuis Briançon, on rejoint le col de l’Izoard en 20 mn. par le versant nord opposé à la Casse Déserte bien connue des cyclistes.
Il est 7h45 lorsque Sébastien et moi entamons la montée vers le Col Perdu 2479m.le Pic de Rochebrune est là.
Dans nos sacs : une corde de 30 mètres, 3 dégaines et quelques sangles. Nous trouvons le soleil pour la petite descente dans le vallon jusqu’à 2400m. afin de contourner par le nord l’épaule entre Côte Belle et la Crête des Oules. Quelques moutons paissent dans la dernière herbe avant le long pierrier jusqu’au Col des Portes et sa Croix à 2962m. On s’élève peu au début, il faut bien 2h. à 2h30 pour cette première partie.
De nombreux cairns jalonnent un vague sentier dans le pierrier raide qui monte en face Ouest à la Brèche Sud du Pic de Rochebrune. Le terrain est tellement érodé et instable que peu de plantes réussissent à s’accrocher dans ces éboulis. En haut du pierrier le passage se resserre et devient plus pentu.
Ce samedi 21 août 2010 à part quelques petites plaques de neige récente en train de fondre, le passage est facile.
Sans comparaison avec ce 17 juin 2007 où, trop tôt dans la saison nous étions venus avec 2 de mes filles et avions du rebrousser chemin.
1h15 depuis le Col des Portes.
Selon les indications du topoguide « Escalade Alpinisme pour tous en Queyras » de S.Pusnel et G.Vallot édition 2006, en face sud, une dalle en 3c est équipée de spits.
On progresse ensuite corde tendue sur l’arête avec des pas de 3b, 3c la course est classée PD (Peu Difficile). Pour ces 50 mètres d’escalade, on a mis 30 bonnes minutes surtout à cause d’une attention redoublée pour éviter de faire tomber des pierres sur les autres cordées.
La voie arrive à l’antécime, le sommet se rejoint
rapidement par l’arête facile. Au sommet comme tous les montagnards ne sont pas des taiseux, un vieux « briscard » nous propose de
redescendre par « l’ancienne » voie normale.
Il faut désescalader par de petites vires faciles sous l’antécime proche de la voie de montée en faisant bien attention en bas sur un sentier assez large de chercher sur la droite au sud deux gros cairns et une petite brèche qui donne accès 2 mètres plus bas à une petite vire horizontale qui rejoint la brèche.
Cette vire d’une dizaine de mètres facile mais étroite n’est pas équipée pour s’assurer, il y a des prises pour les mains.
La descente dans le pierrier est pénible ça roule sous les chevilles, on voit au loin devant les Ecrins en arrière plan le Col Perdu et sa courte remontée de 79m.
Flore et faune assez pauvre dans cet univers minéral, le Col de l’Izoard très fréquenté ce samedi de fin août à 15h30 nous rappelle à la civilisation.