Roybon-Colmar. Un voyage en Liberté avec Bartholdi.
A défaut d’un Paris-Brest, ce titre pourrait donner des envies de voyage en train à moins qu’il ne soit spatio-temporel.
Roybon 1906 sur la place du village : la Statue de la Liberté (éclairant le monde) offerte par Bartholdi à son ami Mathias Saint-Romme, (Sénateur de la III e République mort à Roybon le 11 mars 1920) est érigée en l’honneur de son père Henri Saint-Romme, personnage illustre de la II e République.
Colmar-Roybon, un homme lie ces deux noms, et il est vrai qu’à cette époque il aurait été possible de partir en train de Roybon via Colmar.
En passant devant la Statue de la Liberté, notre voyageur aurait pris le « Tacot » à voie étroite vers l’actuel Office du Tourisme et rejoint Lyon en une journée.
En passant une nuit à Lyon en attendant sa correspondance, il aurait pu aller voir « le Char de la Liberté », la fontaine de la place des Terreaux.
Profitant d’un arrêt à Belfort, c’est devant le Lion de grès rose de Peyrouse que les semelles de vent de notre vagabond iraient fouler l’esplanade au pied des fortifications de la ville.
En arrivant à Colmar, la ville du sculpteur né en 1834, je ne pense pas que le chemin de fer du XIX e siècle lui ferait faire le détour par le rond-point où descendue de son piédestal la « Liberté » s’est démocratisée dans une ZI Route de Strasbourg proche de l’aéroport Colmar-Houssen.
Il lui faudra flâner dans la ville ancienne de Colmar et franchir le porche du 30 Rue des Marchands pour voir
les « Grands soutiens du monde » (Justice, Travail et Patrie pour répondre à une question du jeu des 1000 €) et visiter
la maison natale d’Auguste Bartholdi et peut être revenir en barque sur la Lauch et traverser la « Petite Venise ».
Las de ce vieux continent, il revoit le Lion à Denfert-Rochereau ( le Colonel qui a défendu la ville de Belfort en 1870 pendant 103 jours de siège devant les prussiens)
à Paris et sur la Seine, il aurait pu prendre une barge sur l’Île des Cygnes pour s’embarquer à Rouen ou au Havre sur une Frégate nommée « Isère » en partance pour New York et accompagner
Miss Liberty sur une île de l’Hudson River avant que les « Twin Towers » ne s’effondrent et n’inscrivent la date du 11 septembre 2001 à l’aube du XXI e siècle.