Pierre à cupule, Diémoz, Isère. Néolithique.
Situation :
Entre le Thévenard et le Mouton (commune de Bonnefamille, c'est mon village d'enfance) à l'ouest du lieu-dit : « la Roche ».
A l'altitude 392m.,la croix de Saint Pierre de Lépieu est fixée sur une roche, une date est gravée 1876.
A 1,5 km du croisement de Triévoz en venant de la D36, Triéve-Gilet sur la carte IGN 25000 La Verpillère 3132 O.
Longer la petite crête vers l'ouest sur 100 mètres en faisant attention de bien refermer les clôtures des parcs.
En haut de la petite crête , se trouve un bloc du quaternaire amené par les glaciers, à proximité au fond du petit vallon se trouve une source.
La pierre à cupule est à la lisère du champ sous des arbres couverts de gui, sur la commune de Diémoz.
Cinquante cupules ont été creusées dans le bloc erratique.
Il est courant dans les Alpes de voir ces artefacts.
Leur origine si, il est bien acquis qu'elle date du néolithique, reste encore mystérieuse.
Les cultes druidiques rapportent l'utilisation de « l'eau d'en haut », « l'eau du ciel » qui n'a pas été « contenue » par des fabrications humaines soit à des fins thérapeutiques, magiques, soit lors de rites d'initiations. Il faut rappeler qu'en médecine alchimique la rosée était prélevée sur les feuilles d'alchemille (plante qui a donné son nom à cette pratique) afin d'entrer dans la fabrication de la pierre philosophale.
D'autres thèses proposent selon certains auteurs, aux vues des emplacements de ces pierres qu'elles aient été couvertes de résine afin d'être allumées et servir de repères ?
Quoiqu'il en soit on retrouve le feu et l'eau archétypaux.
Cette pierre situé à proximité d'un site néolithique n'est pas sans me rappeler les vasques creusées dans les granits de la Pedriza en Espagne sur la Peña Sacra de Manzanarès el Real où, en octobre 2005 nous étions allés voir une éclipse de soleil.
Comme partout, le christianisme a voulu effacer ces rites anciens en instituant des pèlerinages, cultes, croix ou autres, St Véran à la Fontaine de Vaucluse, un concile en 418 ordonne la destruction de ces édifices, St Martin de Tours et une ordonnance du roi Childéric.