La Pierre à Cupules du Merlet.
Les pierres à cupules ont encore une fonction qui reste mystérieuse.
Parfois figuratives : seins , yeux, nombrils, d'autres semblent avoir un but utilitaire.
Sans doute contemporaines des mégalithes, on en trouve un peu partout dans le monde, liées à des populations en cours de transition de chasseurs-cueilleurs au pastoralisme.
Certaines comme sous le Glandasse vers Die portent le nom de « Pierre des sacrifices », comme si des cérémonies votives en étaient le théâtre sanglant .
Qui sait ?
Plus ésotérique l'hypothèse que ces cupules servaient à recueillir soit la rosée, soit l'eau de pluie utilisée à des fins magiques, alchimiques, ou thérapeutiques me plaît assez ; un peu comme les « larmes d'alchemille » ?
La Pierre à cupules du Merlet n'est pas facile à trouver, le lieu-dit est parsemé de blocs plus ou moins gros.
Il faut longer le torrent en aval des ruines, la pierre est là brillante en rive gauche au bord du Merlet.
On se laisse aller à la rêverie dans le cadre montagnard déjà fréquenté par les pasteurs du néolithique, des groupes peu denses accompagnés d'un chamane, en estive à la limite des neiges éternelles.
Encore chasseurs, libations cultuelles, offrandes en prévision d'une battue, cérémonie de deuils, de solstices proche de celles des peuples dit « premiers», amérindiens, tribus nomades de la Sibérie du Nord , des hauts plateaux Andins, Inuits...