Bergeronnette grise. Surprise.
Elle migre du bassin méditerranéen début mars. Cette année, la bergeronnette
grise a du être surprise par l’aspect de son territoire d’été. Son terrain de chasse est couvert de neige et je crois qu’elle est venue disputer quelques graines et du gras aux mésanges,
rouges-gorges, moineaux qui fréquentent encore assidûment les mangeoires autour de la maison.
D’habitude quand elle revient, on la voit dans l’herbe à la recherche de vers et de petits insectes qui se réveillent.
Les étangs et les petits ruisseaux du plateau de Chambaran sont bien adaptés à sa fréquentation. Les animaux à l’embouche, les fermes isolées, granges, étables font partie de son paysage de prédilection.
La belle virgule noire qui orne son plastron la distingue. Plus tard au moment de la nidification, la bergeronnette grise se montrera belliqueuse afin de protéger les 5 à 6 œufs que la femelle couvera seule 12 à 14 jours. Sa quête pour larves et insectes s’accompagnera de son chant en vol : « tsi siss, tsi siss » (avec la virgule bien sûr)
Son nid trouvera sa place dans le creux du mur de pisé d’une vieille grange proche.