Bigornelle oceanis gaïa ( Linné 2010)
Bigornelle : n.f. Anglicisme de Big Horn (grand cor). Gastéropode migrateur amphibie que l’on trouve sur les plages de la Manche et de la Mer du Nord. On ne connaît pas sa sexualité. Les anglais le ou la nomme French Horn et les français « Cor Anglais », la variété gigantis ou grande est souvent fragile, c’est le « Grand cor malade ».On ne la trouve pas dans l’arbre évolutionnaire de Darwin mais le linguiste la cherchera dans l’Arbre à Mots.
Victimes de la sur pêche (on pourrait parler de razzias sur certaines parties de notre territoire) lors des grandes marées l’IPE (Institut de la Pêche Européenne) en a interdit le ramassage. La France passant outre la commission européenne en recommande le recensement. Au départ en spirale, pour le besoin de l’identification, les autorités maritimes les ont dépliées afin de leur faire porter un drapeau et un numéro. C’est depuis que le surnom de Flagornelle leur a été attribué. (Flag : drapeau en anglais et Horn du nom de la famille des cors.) S'écrit aussi avec 2 f : fflagornelle.
n.b. Le tirage au sort d’un numéro d’indentification lors d’une tombola est prévu chaque année afin de récompenser les citoyens zélés (le zèle pousse parfois à la délation).
Son cri unique quand elle s’échoue sur une plage est composé de 3 notes "fadosi" . Lors d’une promenade sur le grève à Folkestone, Brighton, le Havre ou Calais, si vous trouvez une Bigornelle numérotée, afin de lui conserver ses moeurs et ses habitudes libres et sauvages, l’APB (Association pour la Protection des Bigornelles) recommande d’enlever le drapeau identifiant et de la remettre à la mer en lui rendant sa liberté. Elle retrouve de suite son enroulement primitif et vous remerciera une fois au large de son chant « fadosi » qu’on ne peut pas confondre avec une sirène, une corne de brume ni une vouvouzela. Proche d’un cri de détresse il fait aussi penser au son du plongeur en apnée qui refait surface.
Héraldique : Conque d’argent sur écu éclaté en un d’or et en deux d’azur.