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Publié par FMarmotte5

« Moi : Inlandir, le Maître de la Forêt, désire vous initier à des connaissances majeures. »

True Love, Amour Vrai, quel drôle de nom pour une fleur. « Raisin de Renard » semble plus abordable pour la gente de la Sylve d’Emeraude. Botanistes latinistes l’ont classée, dans les dictionnaires on la trouve sous le nom de Pâris Quadrifolia. Elle a bien sûr quatre feuilles très régulières étalées en forme de croix autour de sa tige.

La légende des hommes dit que le vrai nom de cette petite fleur vient du Dieu grec Pâris fils de Priam, et roi de Troie. Hélène lui avait été promise par Aphrodite pour son aide dans le jugement du Mont Ida, mais Hélène aime Ménélas, Pâris la kidnappe, c’est l’origine de la guerre de Troie. La mythique « Pomme d’or » aurait donné son nom à notre Parisette ? Les légendes des hommes sont compliquées et nul n’y comprend rien dans le monde des êtres de la forêt.

Les scientifiques actuels en parlent ainsi :


« L'espèce serait en régression en particulier à cause de la
sylviculture. Adaptée aux sous-bois sombres et humides elle ne supporte pas la mise en lumière brutale suite aux éclaircies. Sa stratégie de dispersion est limitée car elle se reproduit principalement par rhizomes dont la croissance annuelle est de quelques centimètres. La vitesse de dispersion des graines est estimée de 20 à 30 cm. Elles ne sont pas persistantes. La présence de Paris quadrifolia témoigne par conséquent de forêts anciennes et peu anthropisées. »


Dans la Sylve, la légende de Pâris quadrifolia est plus simple, cette petite plante est la gardienne de l’espace et de l’ordre des choses. « Par » qui veut dire égal est l’origine de son nom, elle est la gardienne de distribution équitable de la richesse. De la vraie richesse : l’eau, la terre, la lumière, l’air, le feu. Comme les hommes aiment le désordre, la graine de Pâris quadrifolia leur permet de venir au pays des songes et de perdre ainsi leurs instincts destructeurs en découvrant l’amour et la paix dans leurs voyages nocturnes.

Parisette à quatre feuilles

Ses quatre feuilles en forme de croix n’ont rien de mystique. Ils indiquent les 4  points cardinaux.

Le nord,  pays du froid et des glaces.

Le Sud, ou la chaleur et la mer sont source de vie et de prospérité.

L’est, là où le soleil se lève chargé de l’espoir d’un nouveau jour.

L’ouest, horizon des couchants et des bilans.

L’or de l’est, le rouge de l’ouest, le blanc du nord et le bleu du sud sont en parfaite harmonie pour montrer le chemin aux hommes qui ont bien peu de sagesse.

Sa racine va chercher sa force dans le Nadir, où règne l’ombre et la nuit, sa graine, le « Raisin de Renard » dans la Sylve d’Emeraude, tombe tous les soirs quand elle reçoit le dernier rayon du soleil rasant dans le sous-bois. Tournée vers le ciel et pleine de la lumière du soleil et du jour, c’est la graine du Zénith, et comme une étoile brille au firmament en tombant, le « Raisin de Renard » génère les rêves des hommes et des renards.

Personne ne connaît le pourquoi de cette transformation magique, mais chaque fois que les hommes ont perdus leurs rêves, la Parisette avait disparu de la forêt, et les choses ont commencé à aller mal pour le monde.

Elle tient les nombres : 4 pour ce qui est terrestre, et 3 pour les choses célestes.

3, car le Zénith et le Nadir sont unis au Temps, sans quoi dans la Sylve toute chose serait figée et sans vie. Le temps est à la source du cycle des jours et des saisons, c’est le Septième élément, la Septième dimension.

La somme magique est le nombre 7 : l’unité, il ouvre les portes de l’infini par le nombre 8 symbole de la multiplication. Mais il ne vous faut pas trop en savoir. La science des nombres avec celles des runes est affaire de mages ou de naïfs.

Il faut dire que « l’Amour Vrai » est fragile, elle ne pousse que dans la forêt primaire, cette sensibilité la met à l’abri ou en péril selon les activités humaines et les différentes formes de sylviculture. La sylviculture n’est pas une tradition ancienne, les êtres de la forêt ne la pratique pas, car ils sont hostiles à toute forme d’uniformité, ils trouvent la beauté et leur plaisir dans la diversité. Chaque fois que Parisette a disparu, c’est que la forêt avait été exploitée de façon inappropriée, trop de lumière empêche sa graine unique de venir à maturité, elle sèche avant le soir et ne tombe plus. Les roues des gros engins de déforestation écrasent ses fragiles quatre feuilles étalées aux quatre coins du monde comme un homme les bras en croix devant tant de désespoir et de malheur.

Les eaux ne nourrissent plus sa racine, l’humus disparaît ou se dessèche, les êtres de l’ombre ne peuvent venir  sur la terre inventer des contes et des légendes, car ils ne trouvent plus le chemin du haut. Elle fane, et de loin en loin, c’est la grande chaîne des vies qui s’éteint doucement mais sûrement, et pire que la mort qui est aussi renaissance, les hommes restent les yeux ouverts pour dormir sans rêve. Sans forces aussi pour empêcher l’invasion de leur domaine par la cupidité des partisans d’Othalas, l’avidité, la propriété et l’avarice. Car le secret de la vraie richesse ne réside ni dans l'opulence et la quantité mais dans la fragilité du plus petit des êtres.

Ici il faut aborder le mystère des runes de la Sylve. C’est Manosthéralitaf qui en possède les arcanes. 

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N
<br /> Bonjour Pierre<br /> C'est donc la fleur des sages !!!!!!!!!!!!<br /> Bonne journée.<br /> Nono<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Tu as tout compris Nono<br /> je ne sais pas dans quelle histoire je me suis embarqué avec ce conte.<br /> Tu es bien courageux de lire mes scribouillis amateurs.<br /> ça caille ici et il neige fort cette fois on va pouvoir sortir les raquettes pour de bon<br /> bonne journée<br /> Pierre<br /> <br /> <br />