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Les Marmottes Noires 2339m. part II. Le Bellacha 2484 m. Rando, La Lauzière-Grand Arc.
Fin du rêve, il faut mettre un pied devant l'autre en faisant attention. J'ai l'intention de faire la traversée de la Pointe des Marmottes Noires au Bellacha.
Peu de choses décrites dans les sites. Souvent ces sommets se font par le côté Est depuis La Cave ou le virage de Gelon, Cabane des Pissus.
Avertissement : ceci n'est pas une topo proprement dite, mais le compte-rendu d'une traversée “hors sentiers” genre aventure “old-school”. En effet il ne me paraît pas possible de faire toute l'arête en continu des Marmottes Noires au Bellacha, à moins de faire de nombreux pas de vraie escalade, seul ce n'est pas mon but aujourd'hui.
Carte 25 000 IGN Albertville 3432 ET
Point le plus bas : parking des Rouelles 1273m.
Point le plus haut :Mont Bellacha 2484m. ( attention il y en a un autre, Bellachat ou Pointe du Mont du Fût au nord du Grand Coin.)
Passé le Pas de la Mule il faut redescendre du côté Est jusqu'à 2150 m.
En résumé, dénivelé total : 1400 mètres.
1008 mètres en dormant au Chalet de la Perrière, 4 heures en prenant son temps.
Chalet de la Perrière 1685 m. Matin du 30 août 2013.
Monter plein Est , des arcosses des deux côtés, l'alpagiste a bien du mal à contenir ces envahisseurs faute d'un gros troupeau qui vient paître régulièrement.
Passé le ressaut, on est dans la pelouse alpine jusqu'au chalet de berger des Marmottes Noires 1865m., personne je rencontrerais la bergère de l'autre côté à la cabane à l'ouest du Col de l'Homme.
Le petit lac a encore de l'eau, exceptionnel grâce aux fortes chutes de neige de l'hiver passé.
Du lac, des cairns guident par le sentier raide au Pas de la Mule 2272 mètres.
En faisant attention il est possible de suivre l'arête en passant à droite et à gauche pour rejoindre le sommet sans redescendre. Seul moment où je verrais le Mont-Blanc découvert aujourd'hui.
La Pointe des Marmottes Noires 2339 m. est un petit dôme herbeux où les animaux , moutons et autres semblent venir souvent. Je n'ai rencontré personne pour m'expliquer l'origine de ce nom, plus au Nord-Est un vallon sauvage sur la carte porte aussi cette appelation non contrôlée.
Deux arêtes rocheuses très escarpées en partent vers le nord et vers l'est. Je ne peux que conseiller pour rejoindre le Bellacha de redescendre dans l'herbe raide vers l'est jusqu'à la cote 2150 et trouver le sentier qui monte de La Cave ( pas tracé sur la carte IGN) et qui ressemble plus à une draille de bétail qu'à un sentier de rando.
On passe donc à l'est sous l'éperon qui descend de la pointe.
Garder le cap plein nord jusqu'à la cabane de berger, des filets à moutons sont en place afin de prévenir leur chute sur des à-pics.
Le plateau où se trouve la bergerie est joli, des dalles usèes par les glaces alternes avec de petis laquets résiduels. La bergère rentre ses 2 boarders collies qui jappent au loin , je ne lui ferais qu'un signe de la main de loin... taiseuse elle fait des allers-retours entre sa cabane et la pointe de rocher qui domine le vallon, elle attend sans doute de la visite, un approvisionnement ou autre.
C'est en passant sous le Mont de la Perrière que je trouve les moutons tranquilles dans un espace assez desertique de rocaille sèche parsemée d'ilôts de graminées déjà bien rases. Ils sont tranquilles.
Des cairns vont vers l'ouest dans les blocs rocheux pour atteindre l'arête sud du Bellacha dont on voit déjà la pyramide métalique de l'IGN, c'est un point géodésique de triangulation utile bien avant les relevés d'altitude par satellite et GPS.
Personne, pas de vent, il est midi, un vrai plaisir de s'asseoir, dommage que le Mont-Blanc soit couvert comme bon nombre d'autres sommets, le Grand Arc vers l'ouest fait en juillet 2011 avec la famille ne laisse voir que ses prairies basses d'alpage vers le Lac Noir.
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Dans le même secteur.
La descente est longue. Raide au début vers l'ouest, le sentier balisé tourne vers le nord au-dessus d'une barre rocheuse pour trouver l'arête ouest du Bellacha que je suis tant bien que mal , la brume la couvre, de loin en loin un cairn, une trace dans une éclaircie, jusqu'au collet sans nom 2118 mètres où se trouve une pancarte de bois indiquant “Bellacha” vers l'est.
Après, c'est c'est une longue descente dans l'herbe, le sentier est peu marqué, sur un replat à marmottes une marque grise sur une pierre, puis le sentier sinue dans les myrtillers et les rhododenrons avant une épaisse zone d'arcosses qui me rapellent de mauvais souvenirs à la descente de la Dent du Corbeau avec Geneviève.
Bon, ici j'ai de la chance , le sentier est entretenu et visible.
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" Vous êtes revenus par les arcosses ? " Nous demande le berger dubitatif. Qui aurait envie de se perdre dans les arcosses, peut être un tétras-lyre en quête d'un aire de nidification, ou le ch...
http://le-blog-de-pierre-fassbind.over-blog.com/article-les-arcosses-80440058.html
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Altitude 1650 mètres l'espace s'éclaircit aux abord du grand Névé de la Combe qui semble être un but de rando en soi, mais en hiver une zone sans doute dangereuse et avalancheuse comme en témoigne l'épaisseur du névé.
Pause dans les myrtilles pour faire le plein de vitamines.
Reste 1 heure de descente, encore des arcosses avant la forêt.
Il est cinq heures du soir quand j'arrive au parking, dans l'alpage vers les Rouelles les vaches font sonner les clarines et donnent de la voix, c'est bientôt l'heure de la traîte.
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L'association "Montsapey Avenir et patrimoine" organiseSAMEDI 7 SEPTEMBRE 2013 à 19 HEURES SALLE DES FETES - MONTSAPEYProjection du film: DESSINE MOI UN BERGER réalisé par Simon Shandor & Annick...
http://montsapeycitoyen.com/2013/08/28/a-la-decouverte-des-alpages/
Les hommes, le pays.