Hier à Beaufort, une tome, des tommes.
Hier, en passant à Beaufort , nous avons traversé le Doron sur le joli petit pont de bois pour aller à la Coopérative Laitière
« Je voudrais de la tomme s'il vous plaît »
J'M la tome, encore plus que ça j'MM la tomme.
« Des m combien je vous en met ? »
Me répond la vendeuse entrant dans le jeu de m .
« Mmmmm ! Mmurmmurai-je ça dépend, si elle est des Bauges je vais en prendre un quart, avec 1 petit m s'il vous plaît ;»
« La Tomme de Savoie est bien affinée, c'est pas la même. »
Me précise t-elle.
« Alors mettez m'en deux... , j'm les deux. »
J'ai demandé la permission pour photographier les ardoises.
En "a parte", la vendeuse sympathique m'a dit que ceux des Bauges ont voulu se démarquer en ne mettant qu'un m.
De retour à la maison j'ai ouvert le Larousse, j'aime aussi le dictionnaire, le mien est en deux tomes (clin d'oeil bibliophile) : noms communs et noms propres.
Tome n.f. Voir tomme.
Tomme ou tome n.f. (ancien dialecte du Dauphiné toma)
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Caillé obtenu dans la fabrication du cantal après avoir soutiré le serum.
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Nom générique de divers fromages au lait de chèvre ou de vache à pâte molle (tome de Romans), persillée (tomme de Bach) ou pressée non cuite (tomme de Savoie).
Après avoir vu les vaches dans les alpages nous avons pris aussi du Beaufort.
« É ina tomà frêche » (C'est une tomme fraîche) dit on en Isère d'une personne tendre et fragile.
À la fin du repas ma mère disait :
« Jé plü de pan pè fini ma tomà »
J'ai plus de pain pour finir ma tomme !
Elle coupait un morceau de pain.
Puis :
«Jé plü de tomà pè fini mo pan ! »
et elle se reprenait un morceau de tomme.