Pin sylvestre.
Vers Sardières en Vanoise, la neige recouvre les pins sylvestres. Habitué aux
sapins de Douglas et aux épicéas communs,ou le petit pin noir à crochets du Vercors, c’était un dépaysement pour moi de voir ces grands arbres qui me semblaient « du midi » supporter avec vaillance les rigueurs d’un climat montagnard.
On l’appelle aussi pin d’Ecosse ou pin rouge du Nord, le pin sylvestre a été beaucoup utilisé autrefois en
sylviculture pour son bois de qualité. On peut le rencontrer de l’Espagne jusqu’au centre de la Sibérie.
Son écorce est squameuse et marquée de profondes fissures noires. Elle prend des teintes de l’oranger brun au rose saumon chez les vieux arbres.
Ses feuilles verdâtre pâle sont regroupées par deux, glabres (c’est à dire sans poils) courtes (5 à 7 cm) chez les vieux arbres et deux fois plus longues chez les jeunes plants
vigoureux.
Les cônes se forment deux ans après la floraison ; ligneux, ovoïdes et pointus vont de 5 à 8 centimètres et sont d’un brun gris terne
Leur croissance qui leur permet d’atteindre les 250 ans et 30 mètres de haut s’effectue de la mi-mai à début juillet. Il aime le soleil et va recoloniser les sols pauvres et acides des adrets.