Aygue-Blanche, ruisseau de Chambaran.
L'Aygue-Noire est blanche,
Carte et boussole oubliées
Sur un banc de planche.
Attends moi dans la combe,
Laisse un peu ton humeur sombre.
Porte un voile glacial.
Les faire-parts sont publiés
Pour un vol nuptial.
Sans repères dans la pénombre.
Ça glisse, je trépasse, je tombe.
Ton babil d'été
A céder la place au silence
De tes lèvres closes.
Autant embrasser un mur
Que tes baisers sans murmure.
PF